Pour avoir des plantes en pleine forme, il vous faut, entre autres, les associer à un terreau adapté. Ce substrat nourrit les végétaux, il les maintient également dans un environnement qui leur convient, garantissant à la fois une bonne aération et suffisamment d’humidité (sous réserve d’un arrosage adéquat). Alors, comment bien choisir son terreau ? Voici tout de suite des éléments de réponse.
En tout premier lieu, il nous semble important que vous preniez connaissance des types de terreau disponible sur le marché. Et en la matière, les solutions sont légion ! Existe notamment pour les rhododendrons, les hortensias et autres plantes acidophiles ce qu’on appelle la terre de bruyère, particulièrement bien adaptée aux sols acides.
On trouve ensuite un mélange drainant alliant sable et pierres volcaniques, un terreau quant à lui indiqué pour la famille des cactées et les plantes grasses. En magasin, vous allez aussi aisément trouver du terreau pour semis et repiquage, élaboré pour le développement des jeunes plants. D’autres terreaux sont souvent plébiscités par les professionnels et les jardiniers du dimanche, nous pensons au terreau pour gazon et au terreau universel ou de rempotage, deux produits aux noms sans équivoque.
À l’image des produits alimentaires, il vous appartient d’examiner la composition des terreaux qui suscitent votre intérêt. Un bon substrat doit être riche en matières organiques, qui nourrissent le sol et favorisent la vie microbienne. Sont en revanche déconseillés les terreaux contenant beaucoup de tourbes. Pour quelle raison ? Ils retiennent trop d’eau, ce qui peut asphyxier les racines. De plus, le mélange que vous allez choisir doit idéalement offrir aux végétaux des bons nutriments dont le potassium et le phosphore.
Deuxième élément à analyser : le pH du support de culture. À titre d’exemple, les épinards, les choux, les rosiers ou encore les lilas, s’épanouissent dans des sols neutres ou alcalins, et peuvent voir leur croissance ralentir quand elles sont plantées dans un terreau acide. Par ailleurs, ne négligez pas la texture du substrat. Un bon terreau est assez meuble, souple, homogène. Lorsque vous ouvrez un sac de terreau et y glissez votre main, vous ne devez pas voir une boule compacte se former, ni à contrario observer un mélange qui s’effrite tout de suite.
Si vous ne vous êtes pas précipité, vous avez déterminé correctement le terreau adéquat. Pour un rempotage, prenez un pot légèrement plus grand que l’ancien et remplissez-le aux deux tiers avant d’installer la plante. Ajoutez du terreau autour des racines sans trop tasser pour laisser circuler l’air. Vous cultivez dans votre jardin ? En pleine terre, mélangez le terreau à la terre existante sur environ 20 à 30 % du volume total. L’engrais est-il indispensable ? Cela va dépendre du terreau concerné et des végétaux cultivés. En cas de croissance ralentie, une fertilisation d’appoint est à envisager.
