Qu’il est agréable de contempler ses espaces verts s’épanouir, semaine après semaine, saison après saison. Mais jardiner nécessite notamment de prendre des décisions opportunes… au bon moment ! Vous hésitez entre choisir un surfaçage ou un rempotage ? Nous allons vous aider à déterminer quelle opération culturale demeure la plus judicieuse en fonction des circonstances.
Le premier geste que nous allons évoquer est le rempotage. Il s’agit assez simplement de transvaser le végétal dans un pot de plus grande taille, que vous avez rempli de terreau neuf, aéré et adapté. Vous estimez entretenir suffisamment votre plante mais constatez à regret son dépérissement progressif ? Cela trahit en général des racines qui n’ont plus suffisamment d’espace. Un rempotage s’avère utile pour remédier aux carences, il prévient l’étouffement racinaire et relance la croissance de la plante.
On préconise de le mettre en œuvre tous les deux à trois ans, lors de la saison printanière. En revanche, le rempotage est plutôt déconseillé lors de la floraison et en plein hiver ; en effet cela reste une opération qui peut stresser le végétal. Parmi les espèces souvent concernées, on trouve les philodendrons et d’autres plantes vertes tropicales, des plantes grasses à croissance rapide et des géraniums et autres plantes fleuries en pot. Attention en Normandie, dans lesquels nous connaissons des printemps frais et des hivers humides, cela oblige à beaucoup de prudence avec ce type de pratique.
Si votre plante évolue déjà dans un contenant assez grand, le rempotage n’est pas forcément indiqué. Dans ce cas, c’est davantage l’alternative du surfaçage que nous recommandons. Toutefois, il doit être réservé aux sujets importants, difficiles à manipuler (yucca, olivier, ficus etc.). Non seulement il convient d'éviter de tasser nettement la nouvelle couche de terre, il est également important d'enlever avec délicatesse les premiers centimètres de terre sans abîmer les racines en surface.
Fatalement moins invasif, ce geste a notamment pour vertu de redonner des nutriments dans perturber l’équilibre racinaire. A quelle fréquence le réaliser ? Le surfaçage peut être pratiqué une à deux fois par an, en complément ou en remplacement temporaire du rempotage.
Admettons que vous doutiez encore de l’opération à accomplir, en dépit des informations que nous vous avons données. Dans ce cas-là, demandez-vous naturellement la chose suivante : votre plante souffre-t-elle d’un déficit de vitalité ? Ses racines sont-elles en fait trop à l’étroit dans leur pot ? Si la plante vous semble stable dans un contenant d’une taille respectable, surfacer est sans doute approprié. En revanche, si la terre est systématiquement sèche et que les racines s’échappent du pot, c’est le rempotage qui est le plus à propos.
